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Marché de l'immobilier de l'ancien 1er trimestre 2013

Publié le 05/04/2013

Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse établi par Century 21 France sur les premières tendances du marché de l'immobilier de l'ancien en 2013 :

 

Faible baisse des prix en France

Mais forte baisse à Paris

 

 La correction des prix, entamée depuis le second semestre 2011, produit enfin ses premiers effets sur les volumes de ventes : le marché immobilier de l’ancien, qui avait enregistré un fort recul du nombre de ses transactions en 2012, semble désormais s’être stabilisé. Fait nouveau : Paris, après avoir longtemps fait figure d’exception, voit pour la première fois ses prix baisser fortement.

 

 

France entière

 A l’échelle nationale, l’activité au 1er trimestre 2013 n’est en retrait que de -0,4% par rapport au 1er trimestre 2012, et le prix moyen au m², qui avait reculé de -1,9% en 2012, n’enregistre désormais qu’une diminution de -0,6% au 1er trimestre 2013, pour se fixer à 2562 €.

 

Laurent Vimont, Président de CENTURY 21, souligne que « la très large majorité des acquisitions (70,7%) est réalisée au titre de l’achat d’une résidence principale, mais la part des transactions destinée à l’investissement locatif chute de -10,9% quand celle dédiée à la résidence secondaire recule de -4%».

 

Le marché de la transaction est porté par des taux d’intérêt historiquement bas, qui permettent notamment aux cadres moyens de tirer leur épingle du jeu. Ainsi, leur proportion parmi les acquéreurs a augmenté de 10,2% sur douze mois et ils représentent désormais 24,9% des acheteurs, 2ème catégorie la plus importante après celle des employés / ouvriers. Si la part de ces derniers recule de -2,1% entre le 1er trimestre 2012 et le 1er trimestre 2013, ils réalisent toujours l’essentiel des achats en étant à l’origine de 40,4% des transactions hexagonales.

 

 

A Paris

 Paris, qui jusque-là résistait à la baisse, voit pour la première fois son prix moyen au m² reculer de
-3,4%
au 1er trimestre 2013 pour se fixer désormais à 8106 €.

 

Cette baisse a deux conséquences :

-       La première est qu’elle permet au marché de se stabiliser : le nombre de transactions enregistre même une légère hausse (+1,1%).

-       La seconde est qu’elle donne l’opportunité aux acquéreurs parisiens, et notamment aux cadres moyens dont la part augmente de 13,9% parmi les acheteurs, d’acquérir plus grand (50,5 m² contre 46,7 m² il y a un an).

 

Le montant moyen d’une transaction dans la Capitale atteint ainsi un nouveau record : 404 673 € (contre 203 456 € France entière).

 

En Ile-de-France

 

Après avoir corrigé de -1,1% en 2012, les prix franciliens enregistrent un recul de
-3,5% au 1er trimestre 2013
. Le prix moyen au m² se situe désormais à 3246 €. L’activité, qui avait fortement ralenti sur l’ensemble de l’année 2012 (-17,6%), repart sensiblement à la hausse (+3,2% entre le 1er trimestre 2012 et le 1er trimestre 2013).

 

En région francilienne, 82,1% des transactions sont réalisées au titre de l’acquisition d’une résidence principale. Les achats destinés à l’investissement locatif sont en net recul de -14,4% et représentent 13,3% des transactions.

 

Le prix moyen d’une acquisition en Ile-de-France atteint 246 913 €.

 

L’évolution des prix dans les départements franciliens est toutefois loin d’être homogène.

 

Le département des Hauts-de-Seine, caractérisé par les prix au m² les plus chers d’Ile-de-France (après Paris), voit la baisse de ses prix s’accentuer au 1er trimestre 2013 (-4,4%). La Seine-et-Marne voit également son prix moyen au m² reculer de -8,6%, les Yvelines de -3,2%, le Val d’Oise de -6,4% et le Val-de-Marne de -1,5%.

 

A l’inverse, le prix moyen au m² dans l’Essonne progresse de +1,7% et celui de la Seine-Saint-Denis de +1,4%.

 

 

En Province

 Plus que jamais, les disparités sont grandes entre les régions et l’amplitude des évolutions des prix va de +7,6% (Midi-Pyrénées) à -12,8% (Haute-Normandie).

 

Dans l’ensemble, onze régions françaises enregistrent encore des baisses de prix au 1er trimestre 2013 : l’Alsace (-3,3%), l’Auvergne (-5,1%), la Basse-Normandie (-4,9%), la Bretagne
(-2,9%), le Centre (-1,1%), Champagne-Ardenne (-5,2%), la Franche-Comté
(-3,9%), la Haute-Normandie (-12,8%), le Languedoc-Roussillon (-4,9%), les Pays-de-la-Loire (-5,1%) et Rhône-Alpes (-0,1%).

 

Neuf régions voient leur prix au m² augmenter : l’Aquitaine (+1,3%), la Bourgogne (+5,6%), le Limousin (+4,3%), la Lorraine (+5,4%), Midi-Pyrénées (+7,6%), le Nord et la Picardie (+0,6%), Poitou-Charentes (+4,3%) et la PACA (+6,2%).

 

 

 

Pour Laurent Vimont, « ce sont les taux d’intérêt au plus bas et les baisses de prix déjà constatées dans toutes les régions de France qui permettent une stabilisation de l’activité. Mais le triptyque « Taxation, Réquisition, Encadrement » inquiète les investisseurs, qui se sont en partie détournés du marché immobilier. Cela ne sera pas sans conséquence sur la santé à moyen terme du marché locatif ».

 

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